Au Cameroun de Paul Biya, une unité célébrée mais toujours contestée
Le 20 mai, alors que le pays célébrait la fête de l’Unité, un maire, son adjoint et un fonctionnaire ont été abattus dans le Nord-Ouest. Un épisode qui illustre l’état de conflit armé larvé qui endeuille toujours les régions anglophones du pays.
Le président Paul Biya arrive au défilé du 20-Mai marquant la 52e célébration de la fête de l’Unité, à Yaoundé, le 20 mai 2024. © AFP
L’attaque s’est produite aux alentours de 9 h 30, non loin des bureaux de la mairie de Belo, petite ville située dans les montagnes de la région du Nord-Ouest, au Cameroun. Selon des témoins sur place, le maire de la localité, Ngong Innocent Akiabom, son adjoint, ainsi que le délégué départemental de l’éducation de base, Aghi Aaron Ngong, se rendaient à la place des Fêtes de la ville, où devaient
