Combattants marocains en Indochine, crépuscule des guerres coloniales
Cette année marque les 70 ans de la fin de la guerre d’Indochine. Un conflit colonial dans lequel de nombreux Marocains furent enrôlés entre 1947 et 1954, alors que l’Afrique du Nord se préparait à l’indépendance.
![Les goumiers marocains de l’armée de l’Union française avant de quitter Lang Son pour renforcer les forces de Dong Khe pendant la première guerre d’Indochine, en septembre 1950. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/06/13/jad20240613-mmo-indochine-maroc-combattants-70ans.jpg)
Les goumiers marocains de l’armée de l’Union française avant de quitter Lang Son pour renforcer les forces de Dong Khe pendant la première guerre d’Indochine, en septembre 1950. © AFP
En France, depuis 2005, le 8 juin est la journée d’hommage aux morts en Indochine. 83 300 combattants ont été tués lors de ce conflit en Extrême-Orient. Dans les actuels Vietnam, Cambodge et Laos, on comptait 260 000 hommes du corps expéditionnaire français. Parmi eux, près de 130 000 nord-Africains dont 52,2 % de Marocains, détaille Michel Bodin dans son ouvrage Les Africains dans la guerre
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