Comment Oligui Nguema orchestre la transition gabonaise

Dix mois après avoir renversé Ali Bongo Ondimba, le nouvel homme fort de Libreville a été reçu et adoubé par nombre de chefs d’État du continent, le dialogue national s’est tenu et bien tenu, les rédacteurs du projet de Constitution sont à l’ouvrage… Un interlude qui n’est pourtant pas aussi tranquille qu’il n’y paraît.

Brice Clotaire Oligui Nguema (au centre) et les autres officiers généraux du CTRI, le 3 juin 2024, à la sortie de l’aéroport international Léon-Mba de Libreville, au retour de sa visite officielle en France. © Présidence de la République du Gabon

Brice Clotaire Oligui Nguema (au centre) et les autres officiers généraux du CTRI, le 3 juin 2024, à la sortie de l’aéroport international Léon-Mba de Libreville, au retour de sa visite officielle en France. © Présidence de la République du Gabon

GEORGES-DOUGUELI_2024

Publié le 16 juillet 2024 Lecture : 7 minutes.

Affiches de campagne déchirées de l’ex-président gabonais Ali Bongo Ondimba, à Libreville, le 7 septembre 2023. © AFP
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Gabon, année zéro

Dix mois après le coup d’État, le chronogramme de la transition est sur les rails. Il doit aboutir à l’adoption d’une nouvelle Constitution d’ici à la fin de l’année, puis à la présidentielle, prévue en août 2025. En attendant, que donnent les réformes engagées par Brice Oligui Nguema ? Et qu’en pensent les Gabonais ?

Sommaire

Un président gabonais devrait-il faire ça ? Par ces temps d’afrocentrisme francophobe débridé, il en faut, du cran, à un chef d’État africain en visite officielle en France, pour chanter à gorge déployée La Marseillaise, l’hymne de l’ancienne puissance colonisatrice ! Voilà qui augure d’un positionnement sans équivoque. Président de la transition après s’être imposé sur le fauteuil suprême à la

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Brice Clotaire Oligui Nguema, le 8 février 2024, lors de la mise en service de la mine de manganèse Okouma, nouveau site exploité par la Comilog (filiale du groupe français Eramet), près de Moanda, dont il a rappelé que « la richesse du sous-sol doit se traduire en progrès palpable pour tous ». © Présidence de la République du Gabon

Comment réveiller le Gabon ?