Israël-Hamas : l’alarmante banalisation de l’usage du mot « antisémite »

Depuis l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël, le 7 octobre, la moindre critique de la stratégie de riposte mise en place par le régime de Tel-Aviv vaut soupçon d’antisémitisme, au risque d’opposer encore plus juifs et musulmans. Pour Mohamed Salah Ben Ammar, on peut être pro-palestinien et avoir l’antisémitisme en horreur.

Marche du 21 avril 2024 contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection des enfants. © Xose Bouzas / Hans Lucas / AFP

Marche du 21 avril 2024 contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection des enfants. © Xose Bouzas / Hans Lucas / AFP

Mohamed Salah Ben Ammar © DR

Publié le 21 juin 2024 Lecture : 5 minutes.

Dans la série Seinfeld, le protagoniste éponyme Jerry Seinfeld découvre que son oncle Leo voit de l’antisémitisme dans la moindre petite contrariété. Toute mauvaise expérience, qu’il s’agisse d’un employé de la Poste qui ne lui accorde pas de rabais sur les timbres, d’une pizza trop cuite, ou d’une place de parking non disponible, est pour lui une preuve d’antisémitisme. Exaspéré par la paranoïa

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

L’hôpital Al-Shifa, dans la ville de Gaza, après une frappe israélienne qui, selon le ministère de la Santé de Gaza, a tué au moins 20 personnes et en a blessé plus de 150, le 25 janvier 2024. © AFP

Entre Israël et le Hamas, l’accord impossible

Contenus partenaires