Au Burkina Faso, la fuite en avant répressive d’Ibrahim Traoré

Jeune Afrique a mené l’enquête sur les enlèvements forcés et disparitions au Burkina Faso. Un article à retrouver dans nos pages et sur notre site, et sur lequel revient François Soudan, directeur de la rédaction, au micro de RFI.

Publié le 22 juin 2024 Lecture : 1 minute.

Depuis plusieurs mois, le Burkina Faso vit au rythme des disparitions et enlèvements forcés. Militaires, opposants, acteurs de la société civile… Les cibles sont multiples. Dans une enquête exclusive et intitulée « Les disparus d’Ibrahim Traoré », nous dévoilons les dessous de ce qui s’apparente à un véritable système  de répression et d’intimidation.

Répression et paranoïa

Invité de la Semaine de JA, sur RFI, François Soudan explique les raisons qui ont poussé la rédaction à se pencher sur ce sujet tabou à Ouagadougou, et livre quelques-unes des révélations que vous pourrez y découvrir. Le directeur de la publication de Jeune Afrique analyse également les ressorts qui, au sein de la junte, ont conduit à cette « fuite en avant dont on ne sait où elle mènera le Burkina Faso ».

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« Ibrahim Traoré n’a rempli aucune des promesses de retour à la sécurité qui avait justifié sa prise de pouvoir, comme vient tragiquement de le démontrer le massacre de Mansila, non loin de la frontière avec le Niger », explique François Soudan. Une situation d’échec « dont la junte s’efforce de sortir par un mélange de répression, de paranoïa, de désignation de boucs-émissaires ».

Notre enquête est à retrouver dans notre édition de ce mois de juillet 2024 et très bientôt sur le site de Jeune Afrique.

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