Tentative d’assassinat de Trump : l’Iran rejette les accusations « malveillantes » d’implication

Téhéran avait menacé de venger la mort de Qassem Soleimani, commandant des Gardiens de la révolution, en 2020, dont l’élimination avait été ordonnée par Donald Trump, ce qui a alimenté des rumeurs sur un lien avec le récent attentat contre le candidat républicain.

Donald Trump à la Convention nationale républicaine au Fiserv Forum de Milwaukee dans le Wisconsin, le 16 juillet 2024. © ANGELA WEISS / AFP

Donald Trump à la Convention nationale républicaine au Fiserv Forum de Milwaukee dans le Wisconsin, le 16 juillet 2024. © ANGELA WEISS / AFP

Publié le 17 juillet 2024 Lecture : 1 minute.

L’Iran rejette les accusations « malveillantes » de médias américains selon lesquelles Téhéran serait impliqué dans une tentative d’assassinat de l’ancien président américain, Donald Trump. La chaîne américaine CNN a rapporté que les autorités américaines avaient reçu il y a quelques semaines des renseignements selon lesquels Téhéran fomentait un complot contre l’ancien président, ce qui a eu pour effet de renforcer la protection du candidat républicain à la prochaine présidentielle. D’autres médias américains ont également fait état de ce complot.

Menaces de vengeance

Le Conseil national de sécurité des États-Unis a déclaré qu’il « suivait depuis des années les menaces iraniennes contre d’anciens responsables de l’administration Trump », après les menaces de vengeance de Téhéran à la suite de l’élimination en 2020 de Qassem Soleimani, commandant des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique. Celui-ci avait été tué par une attaque de drone américaine à Bagdad, en Irak, lorsque Donald Trump était président.

Le brief. Les clefs de l'actualité africaine dans votre boite mail

Chaque semaine, recevez les 5 infos de l'actualité africaine décryptées par nos journalistes.

Image
la suite après cette publicité

La mission de l’Iran auprès des Nations unies a jugé ces accusations « infondées » et « malveillantes ». Le 17 juillet, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a déclaré que la République islamique « rejetait fermement toute implication dans la récente attaque armée contre Trump ». Il a ajouté que l’Iran restait « déterminé à poursuivre Trump pour son rôle direct dans l’assassinat du général Qassem Soleimani ».

Soleimani était à la tête de la Force Qods, la branche des opérations extérieures de l’Iran et l’unité d’élite des Gardiens de la révolution, qui supervisait les opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient. Donald Trump avait ordonné son élimination.

(Avec AFP)

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, lors d’un meeting à Téhéran, le 6 juillet 2024. © Vahid Salemi/AP/SIPA

Massoud Pezeshkian, un modéré à Téhéran

Contenus partenaires