L’énigme Tiani au Niger : comment le tombeur de Bazoum gouverne-t-il ?

Un an après son coup d’État, Abdourahamane Tiani est toujours aussi indéchiffrable. François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique, revient pour RFI sur nos révélations sur sa méthode de gouvernement.

Publié le 3 août 2024 Lecture : 1 minute.

Le général Abdourahamane Tiani, qui tient les rênes du pouvoir nigérien depuis le coup d’État qu’il a mené contre Mohamed Bazoum le 26 juillet 2024, est encore, pour une large part, une énigme. Dans la Semaine de Jeune Afrique, sur RFI, le directeur de la rédaction de JA revient sur l’enquête signée par Manon Laplace, qui lève un coin du voile sur le nouvel homme fort de Niamey. Malgré sa discrétion, ce dernier semble être parvenu à maintenir une solide assise populaire, notamment en suivant la ligne « souverainiste » affichée par ses homologues putschistes au Mali et au Burkina.

« Il n’a rien cédé »

Son bilan, après douze mois à la tête du pays ? « Il a tenu. Il n’a rien cédé. Il a complètement renversé les alliances diplomatiques militaires du Niger, constate François Soudan. Il gouverne à coup d’ordonnances, de décrets sans Assemblée nationale, et sans même avoir esquissé le moindre chronogramme pour la fin de la transition. » Reste que la situation économique de son pays, au bord d’une crise dans laquelle le plonge le conflit qui oppose le Niger d’Abdourahamane Tiani au Bénin de Patrice Talon, pourrait bien remettre en cause cette popularité.

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