Allamaye Halina, Premier ministre du Tchad : « Nous restons ouverts à la concertation pour renforcer notre processus démocratique »

Fervent soutien du président Mahamat Idriss Déby Itno, le chef de l’exécutif tchadien aborde avec Jeune Afrique les défis – électoraux, institutionnels, sécuritaires et diplomatiques – auxquels son gouvernement doit répondre.

Allamaye Halina, le Premier ministre du Tchad, lors de l’interview accordée à Jeune Afrique, le 22 juillet 2024. © Denis Sassou GUEIPEUR pour JA

Allamaye Halina, le Premier ministre du Tchad, lors de l’interview accordée à Jeune Afrique, le 22 juillet 2024. © Denis Sassou GUEIPEUR pour JA

MANON-LAPLACE_2024

Publié le 26 août 2024 Lecture : 6 minutes.

La place de la Nation, à N’Djamena, le 10 avril 2024. © ED RAM/Getty Images via AFP
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Le Tchad sur tous les fronts

Cent jours après son investiture, Mahamat Idriss Déby Itno travaille à répondre aux préoccupations de ses concitoyens – eau, électricité, santé, sécurité, cohésion… Avec l’ambition affichée de métamorphoser le pays. Un chantier qui commence par la première pierre : réconcilier les Tchadiens et mériter leur confiance.

Sommaire

En annonçant sa nomination le jour même de son investiture, le 23 mai, à la tête du premier gouvernement de la Ve République, Mahamat Idriss Déby Itno (MIDI) a pris de court le marigot politique tchadien. Réputé pour son indéfectible loyauté envers les Déby Itno père et fils, le discret Allamaye Halina, 57 ans, est décrit par certains de ses détracteurs comme le « choix de la facilité, quelqu’un

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Dernier meeting de campagne de Mahamat Idriss Déby Itno avant la présidentielle, place de la Nation, à N’Djamena, le 4 mai 2024. © Issouf SANOGO / AFP

Mahamat Idriss Déby Itno peut-il changer le Tchad ?

Mahamat Idriss Déby Itno, « désormais président élu de tous les Tchadiens », comme il l’a déclaré après son élection au premier tour, arrive pour son investiture au Palais des arts et de la culture de N’Djamena, le 23 mai 2024. © Joris Bolomey / AFP

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