D’Anfa à Casablanca, la renaissance d’une ville
Dar al-Bayda, c’est Casablanca en darija marocaine. Littéralement la maison blanche. C’est au sultan Mohammed ben Abdallah, dit Mohammed III, que l’on doit la mégalopole d’aujourd’hui, bâtie sur les ruines d’une cité qui avait connu son heure de gloire avant d’être rasée par les Portugais : Anfa.
Anfa existe toujours. Pas comme ville, mais comme simple quartier de Casablanca. Perché sur une colline, il est le plus cossu et huppé du Royaume. Certains l’ont surnommé le « Beverly Hills marocain ». Jadis, sur cette hauteur siégeait l’hôtel Anfa, détruit par la fièvre immobilière dans les années 1970.
Ce n’était au demeurant pas n’importe quel hôtel : il avait abrité la conférence d’Anfa, du 14
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