Côte d’Ivoire : les premières sanctions tombent dans l’affaire Awa Fadiga
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné, a annoncé jeudi que le directeur général du CHU de Cocody, le chef du service des urgences ainsi qu’une surveillante de l’établissement ont été relevés de leurs fonctions. Des mesures conservatoires prises à la suite d’une enquête administrative portant sur la mort, le 25 mars, du mannequin Awa Fadiga.
Capture d’écran de la page Facebook dédiée à Awa Fadiga. © Capture d’écran
Près de dix jours après le décès dans un hôpital d’Abidjan de Awa Fadigua, une jeune étudiante-mannequin de 23 ans, les autorités ivoiriennes ont décidé mercredi 9 avril de relever de leurs fonctions le directeur général du CHU de Cocody, le chef du service des urgences, ainsi qu’une surveillante des unités de soin de l’établissement.
L’annonce a été faite à l’issue du Conseil des ministres.
Ces "mesures conservatoires ont été prises après une enquête administrative diligentée par les services hospitaliers", a précisé à Jeune Afrique le porte-parole du gouvernement Bruno Koné. Une enquête judiciaire est également en cours.
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La mort de ce jeune mannequin ivoirien, agressée dans un taxi avant d’être projetée du véhicule sur l’échangeur situé en face du camp de gendarmerie d’Agban à Adjamé, a suscité un profond émoi en côte d’Ivoire et ravivé le débat sur la qualité des services de santé du pays.
Selon les proches de la victime, le manque de soin prodigué par le personnel hospitalier serait directement responsable de son décès.
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Par Vincent DUHEM
