Côte d’Ivoire – Femua : à Anoumabo et Yopougon, les stars vont chanter solidaires

Youssoupha, Amadou et Mariam ou encore Alpha Blondy, seront présents du 3 au 6 avril à Abidjan pour la septième édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua). Un événement gratuit et initié par le groupe ivoirien Magic System.

A’salfo et le groupe Magic System sont les organisateurs du festival. © AFP

A’salfo et le groupe Magic System sont les organisateurs du festival. © AFP

Publié le 18 février 2014 Lecture : 2 minutes.

Le coup d’envoi a été donné jeudi 13 février au siège de l’Unesco à Paris, un label onusien auquel souscrit depuis trois ans maintenant le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), l’un des événements musicaux majeurs de l’année. Pour sa septième édition, du 1er au 6 avril prochain, la Côte d’Ivoire accueillera 16 artistes et attend pas moins de 10 000 festivaliers. 

Dans la programmation, la Côte d’Ivoire reste, bien sûr, la plus représentée, avec le célèbre chanteur Alpha Blondy, mais aussi avec la participation de Pierrette Adam’s, des groupes zouglous Surchocs et Espoir 2000, du DJ du Coupé-décalé de Yopougon, Debordo Leekunfa, de la chanteuse Affou Keita, d’Ahmed Farras et enfin du groupe de musiciens et danseurs de mapouka, Nigui saff K. dance.

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Mais le Femua parvient à fédèrer au-delà des frontières, et seront ainsi présents le couple malien Amadou et Mariam, Youssoupha, rappeur français né à Kinshasa, Férré Gola de la RDC, Fodé Baro de Guinée, Gyedu B. Ambolley du Ghana, Lady Ponce du Cameroun, Sana Bob du Burkina-Faso et Maxy Sedumedi du Botswana.

Les concerts débuteront le 3 avril à Anoumabo et se clôtureront le 6 avril à Youpougon. Cette année, l’oganisation a pu compter sur un budget d’un million d’euros, soit 650 millions de Francs CFA, grâce à la participation de gros sponsors.

Un festival à la croisée des chemins entre le culturel et le social

"L’ADN de ce festival, c’est son caractère social", insiste Salif Traoré, qui est par ailleurs ambassadeur de bonne volonté à l’Unesco en charge de l’alphabétisation et de la culture de la paix. "Le plus important, c’est d’améliorer les conditions de vie des populations les plus démunies".

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Ce festival gratuit a lieu dans les quartiers populaires d’Anoumabo et de Yopougon et offre un volet social. Agissant surtout dans le domaine de l’éducation, le Femua a déjà permis en 2011 d’offir l’école primaire "Magic System" au village d’Anoumabo, d’où sont originaires les célèbres musiciens, et a permis aussi la réhabilitation, l’équipement et l’entretien des hôpitaux, des pouponnières et des orphelinats de Bingerville, Bouaké et Gagnoa.

Cette année, une nouvelle école maternelle devrait être construite à Anoumabo tandis que l’école "Magic System" devrait quant à elle se doter d’une salle informatique. Une action de distribution de médicaments est également prévue dans la commune de Yopougon.

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Le Festival proposera aussi, le 1er et 2 avril, des ateliers professionnalisant consacrés à la mode grâce à la contribution du styliste ivoirien Gilles Touré. Par cette initiative, Salif Traoré veut "montrer que, dans le ghetto, il y a des jeunes talentueux, mais qui n’ont pas les moyens d’exprimer leur talent".

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