Les autorités marocaines annoncent le démantèlement d’une cellule terroriste

Le ministère marocain de l’Intérieur a indiqué jeudi avoir démantelé une « cellule terroriste opérant dans plusieurs villes du royaume ». Le nombre de personnes interpellées et les différents lieux où ont été menées les opérations n’ont pas été précisés.

Lors d’une saisie d’armes et de munitions, le 5 janvier 2011 à Amgala, au Sahara occidental © AFP

Lors d’une saisie d’armes et de munitions, le 5 janvier 2011 à Amgala, au Sahara occidental © AFP

Publié le 26 décembre 2013 Lecture : 1 minute.

Selon un communiqué publié jeudi 26 décembre par le ministère marocain de l’Intérieur, les forces de sécurité ont démantelé une "cellule terroriste opérant dans plusieurs villes du royaume" et composée de personnes ayant suivi des "entraînements au maniement d’armes et d’explosifs".

D’après ce document, l’opération a permis d’interpeller "un ancien détenu dans le cadre de la loi antiterroriste, soupçonné de jouer le rôle de coordonnateur au niveau national des opérations de collecte de fonds et de recrutement de volontaires devant combattre au sein de cellules terroristes". Le coup de filet a été mené par "les services de la sûreté nationale et de la gendarmerie royale, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire" (DGST), précise le texte. En revanche, le ministère de l’Intérieur n’a pas indiqué le nombre de personnes interpellées et les différentes villes où ont été menées les opérations.

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Vidéo d’Aqmi

Les autorités marocaines ont annoncé à plusieurs reprises le démantèlement de "cellules terroristes" au cours de l’année 2013. En janvier dernier, elles avaient qualifié de "source d’inquiétude" la "prolifération" de réseaux extrémistes. En septembre, le Maroc avait été la cible d’une vidéo inédite d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Dans ce document d’une quarantaine de minutes intitulé "Maroc : le royaume de la corruption et du despotisme", Aqmi appelait au jihad dans le royaume chérifien.

Le Maroc, allié de la France et des États-Unis, reste hanté par la vague d’attentats attribuée à Al-Qaïda qui avait fait 33 morts le 16 mai 2003 à Casablanca.

(Avec AFP)

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