Centrafrique : François Bozizé ne s’exilera pas en Afrique du Sud

François Bozizé, le président déchu de Centrafrique, ne se rendra pas en Afrique du Sud comme annoncé en début de semaine. Selon la communauté des États d’Afrique centrale, l’ancien chef d’État devrait s’exiler définitivement soit au Cameroun soit au Bénin.

Publié le 7 juin 2013 Lecture : 1 minute.

L’ex-président centrafricain, Francois Bozizé, renversé en mars dernier, a renoncé à s’exiler en Afrique du Sud, a indiqué l’un de ses conseillers à l’AFP, ce vendred 7 juin. L’ancien chef d’État a quitté le Kenya, où il s’était rendu en fin de semaine dernière, après avoir résidé au Cameroun depuis sa destitution. « Selon sa famille, il a quitté Nairobi et est reparti au Cameroun », a déclaré ce conseiller.

En début de semaine, le même conseiller avait indiqué que Bozizé était en route pour l’Afrique du Sud. Il était assez proche du président Jacob Zuma, qui lui avait envoyé un contingent militaire de 200 soldats en renfort, en janvier, alors que les rebelles de la Séléka s’approchaient de Bangui.

la suite après cette publicité

La ministre des Affaires étrangères sud-africaine, Maite Nkoana-Mashabane, a indiqué, lors d’un point de presse aujourd’hui que François Bozizé avait demandé à venir en Afrique du Sud. « La communauté des États d’Afrique centrale (Cemac) a décidé qu’il était mieux qu’il soit reçu où il était au Cameroun », a-t-elle précisé. « Un autre pays, le Bénin, lui a aussi offert l’asile. Il n’y a pas de petit jeu pour savoir qui va prendre chez lui l’ancien président. Il y avait beaucoup de propositions dans sa propre région, et très proches », a-t-elle assuré.

L’Afrique du Sud accueille déjà sur son territoire l’ancien président malgache déchu, Marc Ravalomanana, ainsi que l’ancien chef d’état major rwandais, Kayumba Faustin Nyamwasa, dont l’extradition est demandée par l’Espagne et la France. L’ex-président haïtien, Jean-Bertrand Aristide ,a aussi vécu de 2004 à 2011 à Pretoria.

Ces déplacements répétés de l’ex-président Bozizé interviennent alors que la Centrafrique a lancé, le 29 mai, un mandat d’arrêt international contre lui pour « incitation au génocide » et « crimes contre l’humanité ».

(Avec AFP)

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires