Présidentielle malgache : l’armée et la police invitent les trois principaux candidats à « réfléchir »

Dans un communiqué, l’armée et la police, et deux entités travaillant à une sortie de crise à Madagascar, invitent Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka à une « réunion de réflexion », mercredi 22 mai, afin de les aider à prendre des « résolutions décisives ».

Des policiers anti-émeute malgaches, le 17 novembre 2010 à Antananarivo. © AFP

Des policiers anti-émeute malgaches, le 17 novembre 2010 à Antananarivo. © AFP

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Publié le 22 mai 2013 Lecture : 1 minute.

Alors que la communauté internationale leur a demandé de se retirer de la course à l’élection présidentielle malgache, Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka ont été directement « invités » à se réunir, mercredi 22 mai, pour prendre des « résolutions décisives ».

« Le Conseil de la réconciliation malagasy (CRM), le Comité du suivi et du contrôle de l’application de la feuille de route (CSC), et les forces de l’ordre malagasy (…) invitent les membres de la Cenit (Commission Electorale Nationale Indépendante de la Transition) et les trois candidats concernés à assister à la réunion de réflexion (…) en vue d’une prise de résolutions décisives au processus de sortie de crise entre les acteurs politiques malagasy », selon un communiqué.

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Le texte est signé du contrôleur général de police Arsène Rakotondrazaka, ministre de la Sécurité intérieure, du général de corps d’armée André Lucien Rakotoarimasy, ministre des Forces armées, ainsi que des deux présidents du CSC Péri Rasolondraibe et du CRM Charles Sylvain Rabotoarison.

"Perturbations"

« Comme nous l’avons dit dans notre dernière déclaration [27 avril, NDLR] l’élection est la seule sortie de crise, mais aujourd’hui on constate que le processus électoral connaît quelques perturbations qui risquent de compromettre l’élection », a précisé à la presse le général Rakotoarimasy.

« Nous cherchons tous les moyens qui permettent de tenir l’élection que ce soit pour le 24 juillet ou une date ultérieure », a-t-il ajouté.

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Alors qu’aucun de devait pouvoir participer, l’ex-première dame, l’ancien chef d’État et le président de la Transition ont finalement déposé leur candidature. Et, alors que Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka sont en principe inéligibles faute d’avoir résidé dans l’île ces derniers mois, la cour électorale spéciale a néanmoins validé les trois candidatures qui menacent, de l’avis de tous les observateurs, de torpiller les efforts pour rétablir l’ordre constitutionnel à travers des élections crédibles.

(Avec AFP)
 

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