Mali : pour Hollande, les élections devront avoir lieu sur « tout le territoire malien »

À l’issue d’un entretien avec son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou, le président français François Hollande a déclaré que les élections au Mali, annoncées pour le mois de juillet, devraient avoir lieu sur l’ensemble du territoire malien.

François Hollande s’est dit « attaché » à ce que le scrutin ait lieu en juillet. © AFP

François Hollande s’est dit « attaché » à ce que le scrutin ait lieu en juillet. © AFP

BENJAMIN-ROGER-2024

Publié le 10 mai 2013 Lecture : 1 minute.

Vendredi 10 mai, lors d’un point presse organisé à l’Élysée après un entretien avec le président nigérien Mahamadou Issoufou, François Hollande s’est montré ferme sur l’épineuse question des élections présidentielle et législatives prévues au mois de juillet au Mali.

« Ces élections doivent se tenir sur tout le territoire malien, j’insiste bien, sur tout le territoire malien. Aucune fraction du Mali ne doit être privée de la possibilité d’organiser le scrutin », a déclaré François Hollande devant des journalistes. À « Kidal (dans le nord-est du pays) comme dans le reste des villes maliennes », a-t-il soigneusement insisté. « Nous devons faire en sorte que l’administration malienne civile puisse être installée partout pour l’organisation de ces élections. Et la France, à travers sa présence militaire, et d’autres armées y contribueront », a-t-il précisé.

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Combat asymétrique

La France et le Niger sont « attachés » à ce que le scrutin ait lieu « à la fin du mois de juillet », a souligné le président français. « Non seulement, l’opération Serval a réussi militairement, mais elle peut maintenant déboucher politiquement. Et dans la lutte contre le terrorisme, la politique est aussi une arme », a fait valoir François Hollande. « La démocratie, les élections, la sécurité, la qualité du développement, tout cela contribue à lutter contre le terrorisme », a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui, nous pouvons considérer que les terroristes et les trafiquants de drogue sont militairement vaincus, même s’ils vont continuer à développer des opérations asymétriques », a pour sa part commenté Mahamadou Issoufou. Toutefois, en raison de ces « actions asymétriques que vont développer les terroristes au Mali », la future mission de l’Onu au Mali ne doit pas être de type « classique » pour les Nations unies, mais « avoir un mandat fort, un mandat offensif », a indiqué le président nigérien.

(Avec AFP)

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