Sénégal : Malick Noël Seck exclu du PS pour des raisons « crypto-personnelles »

Malick Noël Seck n’est plus membre du Parti socialiste sénégalais. Le secrétaire général de Convergence socialiste a été exclu mercredi 3 octobre par le bureau politique du parti.

Malick Noël Seck, responsable de Convergence socialiste. © D.R.

Malick Noël Seck, responsable de Convergence socialiste. © D.R.

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Publié le 4 octobre 2012 Lecture : 1 minute.

C’est un militant actif du Parti socialiste sénégalais (PS) qui prend la porte. Malick Noël Seck, secrétaire général de Convergence socialiste, un mouvement affilié au PS, a été exclu du parti, mercredi 3 octobre, à la suite d’une réunion de son bureau politique. Il avait été préalablement entendu par la Commission sur la gouvernance du PS.

Malick Noël Seck réclamait depuis quelques semaines la tête d’Ousmane Tanor Dieng, responsable du parti, qu’il accuse d’être à l’origine de la perte d’influence. Outre son opposition à Tanor, c’est son comportement qui aurait entrainé son exclusion. « Le bureau politique a décidé d’exclure Malick Noël Seck non pour des raisons politiques mais pour des raisons crypto-personnelles. Il a rompu le cordon ombilical qui le liait au parti, à tout le monde », a ainsi déclaré à l’Agence de presse sénégalaise (APS) Kadialy Gassama, président de la commission qui a statué sur le cas Tanor.

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Insultes

Il lui est notamment reproché d’avoir « insulté » des membres du PS, explique Kadialy Gassama. Joint par « Jeune Afrique », Cheikh Sadibou Gueye, secrétaire permanent du parti, confirme : « Les membres du parti n’ont pas à donner leur opinion de cette façon, encore moins d’en insulter les membres. Il aurait dû avoir le courage de quitter le parti. Quand on est membre d’une organisation dont on le respecte pas les règles, on se doit de le faire », estime-t-il.

Le 20 octobre 2011, Malick Noël Seck avait été condamné à deux ans de prison ferme pour « outrage à magistrat et menace de mort », après avoir déposé une lettre au Conseil Constitutionnel dans laquelle il demandait à ses juges de ne pas valider la candidature d’Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle du 26 février. Avant de bénéficier d’une grâce présidentielle.

(Avec agences)

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