Mort de Yasser Arafat : la France ouvre une instruction pour assassinat

Une information judiciaire pour assassinat concernant le décès de Yasser Arafat a été ouverte mardi 28 août par le parquet de Nanterre, en région parisienne.

Photo transmise par l’autorité palestinienne de Yasser Arafat le 14 mai 2003. © AFP

Photo transmise par l’autorité palestinienne de Yasser Arafat le 14 mai 2003. © AFP

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Publié le 28 août 2012 Lecture : 1 minute.

L’enquête sur la mort de Yasser Arafat accélère. Moins d’une semaine après l’annonce de prochaines analyses sur la dépouille de l’ancien leader palestinien, une information judiciaire pour assassinat a été ouverte mardi par le parquet de Nanterre, près de Paris.

L’ouverture de cette instruction fait suite au dépôt d’une plainte contre X pour assassinat avec constitution de partie civile, le 31 juillet, par Souha Arafat, la veuve de l’ancien chef de l’Autorité palestinienne, mort le 11 novembre 2004 à l’hôpital militaire français de Percy (Hauts-de-Seine).

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Ce dépôt de plainte est consécutif à la découverte de polonium, une substance radioactive hautement toxique, sur des effets personnels de l’ex-dirigeant palestinien. Début juillet, un documentaire de la chaîne qatarie Al-Jazeera avait relancé la thèse d’un empoisonnement de l’homme au keffieh. De leur côté, les dirigeants palestiniens et les proches de Yasser Arafat sont persuadés qu’il est mort empoisonné.

Le feu vert de Souha Arafat

Un ou plusieurs juges d’instruction vont être nommés très prochainement pour conduire l’instruction ouverte à Nanterre.

Vendredi, l’institut de radiophysique de Lausanne a annoncé qu’une de ses équipes allait prochainement examiner la dépouille de Yasser Arafat, inhumé à Ramallah (Cisjordanie), après avoir reçu le feu vert de sa veuve.

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Les avocats de Mme Arafat et de sa fille Zahwa avaient alors estimé « que cet acte d’enquête doit être diligenté en collaboration avec la juridiction d’instruction française, régulièrement saisie, qui doit désigner un magistrat instructeur pour procéder aux investigations qui s’imposent ». 

Le polonium avait notamment servi à l’empoisonnement d’Alexandre Litvinenko, en 2006, à Londres. Cet ex-espion russe était un opposant au président Vladimir Poutine.

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(Avec AFP)
 

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