Sommet de la Cedeao : élection du nouveau président et insécurité à l’ordre du jour

Le président ivoirien Alassane Ouattara devrait succéder au nigérian Goodluck Jonathan à la présidence de la Cedeao, lors du sommet de l’institution qui s’est ouvert jeudi 16 février à Abuja. L’insécurité dans le Sahel, et la piraterie dans le Golfe de Guinée doivent également être abordés.

Les chefs d’États des pays d’Afrique de l’Ouest se réunissent à Abuja. © Pius Utomi Ekpei/AFP

Les chefs d’États des pays d’Afrique de l’Ouest se réunissent à Abuja. © Pius Utomi Ekpei/AFP

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Publié le 16 février 2012 Lecture : 2 minutes.

Le sommet de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’est ouvert jeudi 16 février à Abuja. L’insécurité dans le Sahel, la piraterie dans le Golfe de Guinée, et l’élection des nouveaux dirigeants de l’institution après plus de deux ans de suspens, sont à l’ordre du jour.

Le président de l’organisation et celui de la Commission doivent être nommés. Comme l’a révélé Jeune Afrique, deux noms reviennent en boucle dans les cercles diplomatiques ouest-africains. Le président ivoirien Alassane Ouattara devrait ainsi succéder au nigérian Goodluck Jonathan à la présidence de l’institution, une information confirmée mercredi par une source gouvernementale à Abidjan.

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Pour le président de la Commission « cela se jouera entre le Bénin et le Burkina Faso », a indiqué le porte-parole. Et selon des sources concordantes, c’est l’ancien Premier ministre Burkinabè Kadré Désiré Ouédraogo qui devrait hériter du poste et succéder au ghanéen Victor Gbeho, jusque là président intérimaire. Le Bénin aurait quant à lui obtenu l’assurance de récupérer le poste à la fin du mandat de Ouédraogo. Le prochain président de la Cedeao sera élu pour une durée d’un an renouvelable, tandis que celui de la Commission bénéficie d’un mandat de quatre ans.

Contexte sécuritaire inquiétant

Le sommet intervient dans un contexte sécuritaire inquiétant, marqué par la menace de la branche maghrébine d’Al Qaïda (Aqmi) et d’autres groupes criminels, l’afflux d’armes issues du conflit libyen, et l’offensive de la rébellion touarègue dans le nord-Mali. Les récentes violences au Mali ont ainsi provoqué l’exode de milliers de réfugiés à l’intérieur du pays mais aussi vers d’autre États comme le Niger et le Burkina Faso, membres de la Cedeao, et la Mauritanie, qui n’en fait pas partie.

Les participants au sommet doivent aussi se pencher sur « la piraterie dans le Golfe de Guinée », en hausse, ainsi que sur la question de la mise en œuvre de la réforme du secteur de la défense et de la sécurité en Guinée Bissau, a indiqué un porte-parole de la Cedeao, Sunny Ugoh.

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(Avec AFP)
 

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