Denis Lavagne (Garoua) : « Nous avons nos chances face au Raja Casablanca »
Les Camerounais du Cotonsport Garoua seront les seuls représentants de l’Afrique subsaharienne francophone en phase de poules de la Ligue des Champions. Avant un déplacement difficile à Casablanca face au Raja le 16 juillet, Denis Lavagne, leur entraîneur français, se glisse dans la peau de l’outsider.
Où se situent les ambitions de Garoua dans ce groupe A ?
Soyons objectifs, nous sommes les petits du groupe A. Face au Raja Casablanca, nous avons nos chances, mais ce sera compliqué. Notre effectif, nos moyens ne sont pas les mêmes que ceux de nos concurrents.
Tout de même, vous avez éliminé Vita Club (RDC) et Sétif (Algérie) lors des deux tours précédents. L’effet de surprise ne jouera pas…
C’est exact. Mais j’ai une équipe assez jeune, relativement inexpérimentée. Et cela fait presque un an que nous sommes sur le pont. Nous sommes sur le point d’être sacrés champion du Cameroun, nous sommes toujours en lice pour remporter la Coupe nationale, plusieurs de mes joueurs ont participé à la CAN des moins de 20 ans en Afrique du Sud au printemps, et s’apprêtent à disputer la Coupe du Monde de la catégorie en Colombie (29 juillet-20 août). Trois ou quatre vont manquer au moins le deuxième match contre Enyimba (30 juillet). Honnêtement, la FIFA aurait pu trouver une autre date pour organiser cette Coupe du Monde.
Vous vous sentez bien à Garoua, où vous avez décidé de prolonger votre contrat d’un an…
Oui, car ici, on me laisse travailler. J’ai une excellente relation avec mes dirigeants. Et la perspective de disputer la Ligue des Champions a eu une influence… positive.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Guinée : les détails de la réincarcération de Claude Pivi
- AES : pendant que Goïta rêve d’un passeport commun, Emptech lorgne le marché malien
- BTP, hydrocarbures, énergie… Bassirou Diomaye Faye face au mur de la dette
- Mali : bilan réel, identité des assaillants, pertes matérielles… Les zones d’ombre...
- JP Morgan : quand la première banque du monde croit en l’Afrique