Drogue : extension du domaine de la lutte

Publié le 10 mars 2011 Lecture : 1 minute.

Selon le dernier rapport annuel de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) de l’ONU paru le 18 février, la production de stupéfiants s’intensifie au Maghreb et au Moyen-Orient, mais la coopération internationale aussi.

L’Afrique du Nord est toujours une très importante zone de production de cannabis – la drogue la plus cultivée du continent. En tête, le Maroc, même si, selon les autorités, le tonnage de résine produite a été divisé par trois entre 2003 et 2009. La Libye exporte de la cocaïne et de l’héroïne, tandis que l’opium produit en Égypte et nouvellement en Algérie est surtout consommé localement. L’Égypte a également démantelé des laboratoires illégaux d’acides.

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Au Moyen-Orient, « l’usage de drogues en tout genre pose un problème de plus en plus grave », et le nombre de polytoxicomanes augmente. Localement, c’est le cannabis provenant du Liban, de Turquie et d’Irak qui est le plus consommé. Du qat est produit au Koweït, des amphétamines en Syrie. Mais la région est aussi une zone de transit. L’Iran a opéré des saisies records d’opium, notamment en provenance d’Afghanistan : + 300 % entre 2008 et 2009.

Seul motif d’espoir pour l’OICS : la densification de la lutte. La législation sur le contrôle des drogues médicamenteuses s’est durcie en Jordanie ou à Bahreïn. Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et la Ligue arabe ont, quant à eux, pris des engagements en 2010 pour lutter ensemble contre les trafics. Et plusieurs programmes nationaux de protection de la santé des consommateurs ont été mis en place avec l’OICS.

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