La tactique des TIC dans les stratégies de développement
Au Sénégal, comme dans toute l’Afrique subsaharienne, l’accès au téléphone grâce au GSM a constitué une révolution. Arme du développement économique, la démocratisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) figure dans l’objectif no 8 des OMD. Au 30 juin, les opérateurs sénégalais comptabilisaient 7,5 millions d’utilisateurs, soit 62 % de la population, contre seulement quelques centaines de milliers en 2000. « Un résultat obtenu grâce à la libéralisation du secteur des télécoms par les pouvoirs publics », analyse Olivier Sagna, secrétaire général de l’Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal (Osiris). Le téléphone fixe reste quant à lui cantonné aux entreprises, aux administrations et à une élite urbaine : à peine plus de 300 000 lignes pour tout le pays.
Autre chantier d’envergure : la diffusion d’internet, dont le taux de pénétration est toujours inférieur à 7 % de la population. De nombreux obstacles comme les prix des abonnements et des matériels, et le manque d’alphabétisation « numérique » des populations limitent l’essor du Web, comme dans la plupart des pays subsahariens.
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