Opération « mains propres », suite

Après les filières café et cacao, les autorités enquêtent sur l’administration et les sociétés d’État.

Le président ivoirien, Laurent Gbagbo, à l’assemblée de la Banque africaine de développement. © AFP

Le président ivoirien, Laurent Gbagbo, à l’assemblée de la Banque africaine de développement. © AFP

Publié le 10 juin 2010 Lecture : 1 minute.

Après avoir lancé une opération « mains propres » dans la filière café-cacao qui a abouti à l’incarcération, en juin 2008, d’une vingtaine de barons des anciens organes de gestion, toujours en attente de leur procès, le président ivoirien, Laurent Gbagbo, a remis le couvert, cette fois dans l’administration. Depuis quelques semaines, Paul David­ N’Zi, son directeur de cabinet, auditionne les directeurs généraux de sociétés d’État et des directeurs centraux de l’administration. De leur côté, les services de l’Inspection de l’État, rattachés à la présidence, ont lancé des audits dans plusieurs secteurs de l’administration. Première grande victime, Jean Likané, directeur de la Société de développement des mines (Sodemi), limogé le 1er juin et remplacé par Kouamé Kadio. Le 3 juin, l’assainissement de la vie publique s’est poursuivi par le limogeage d’une dizaine de hauts cadres de la fonction publique, dont le directeur général de l’École nationale d’administration (ENA). Laurent Gbagbo ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et envisage de donner des suites judiciaires à ces mises à l’écart.

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