Tourisme et variations sur le haut de gamme
![Inauguré en 2007, le Sofitel Malabo Palace Président a ouvert la voie aux établissements de grand © Vincent Fournier pour J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/06/16/01006201012372400000079.jpg)
Inauguré en 2007, le Sofitel Malabo Palace Président a ouvert la voie aux établissements de grand © Vincent Fournier pour J.A.
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Malabo maintient le cap
La Guinée équatoriale est en train de rattraper son retard en matière d’établissements de luxe et, désormais, s’attache à disposer de deux segments bien distincts et complémentaires : le haut de gamme et le milieu de gamme.
En 2011, la capitale, Malabo, disposera de quelque 500 chambres de grand standing. Outre le Sofitel Malabo Palace President, l’actuel fleuron du parc hôtelier du pays, dont la centaine de chambres ont été aménagées dans un ancien couvent rénové, à proximité de la mer, le Hilton, avec ses 180 chambres, sera enfin ouvert. Dès l’an prochain, l’hôtel de Sipopo, au sud-ouest de Malabo, mettra à disposition d’une clientèle des plus VIP ses 200 chambres grand luxe, son golf et sa plage privée, tandis qu’un Ibis, de quelque 120 chambres, verra le jour à Malabo II.
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Sur le continent, Bata s’active également avec la construction d’un Hilton, dont le chantier débutera à la fin de cette année, d’un hôtel de luxe de 300 à 400 chambres et d’un Ibis. À Mongomo, dans l’est du pays, on compte déjà un hôtel de grand standing. La ville de Malabo sera-t-elle suréquipée ? « Si le marché ne croît pas, on peut se faire du souci. Mais avec le développement des affaires et si les rencontres internationales se multiplient, cela devrait aller dans le bon sens », explique Sylvain Chauvet, le directeur du Sofitel, confiant quant au taux de remplissage de son hôtel.
D’autres établissements se sont préparés aux changements. Comme le 3-de-Agosto, à Malabo, qui mise sur le marketing et a ciblé différents types de clientèles, auxquels l’établissement propose des tarifs adaptés et de nouveaux concepts, comme son restaurant, le Hot Rock, qui permet aux clients de cuire eux-mêmes leur viande sur des pierres volcaniques. Alors que les rencontres et événements internationaux se multiplient, la concurrence entre hôteliers s’annonce rude.
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Malabo maintient le cap
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