Du nouveau sur le bombardement de Bouaké

Christophe Boisbouvier

Publié le 7 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Quatre heures et demie d’audition pour le mercenaire français Jean-Jacques Fuentès au Tribunal aux armées de Paris, le 31 mars. La juge Florence Michon l’a longuement interrogé sur les dernières révélations qu’il a faites devant la caméra du journaliste indépendant Alain Chabod. Selon ses dires, lors du bombardement de Bouaké, en novembre 2004 (dix morts, dont neuf soldats français), c’est l’Élysée qui aurait incité l’armée de l’air ivoirienne à frapper un objectif rebelle situé près du campement français pour mieux intervenir ensuite et chasser Laurent Gbagbo du pouvoir. Manque de chance, les Sukhoïs ivoiriens se seraient trompés de cible… À la demande de la juge, le mercenaire a, semble-t-il, livré ses deux sources, une côté ivoirien et une côté français. Cette dernière pourrait être un officier de liaison qui était à l’époque détaché auprès des autorités ivoiriennes.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires