« Aziz » persona grata en France
Aucune date n’a encore été annoncée, mais Mohamed Ould Abdelaziz se rendra dans les prochaines semaines à Paris pour y rencontrer Nicolas Sarkozy. Une reconnaissance officielle pour l’ex-général mauritanien, dont le coup d’État du 6 août 2008 avait été, dans un premier temps, condamné par la communauté internationale, France en tête. Ses bonnes relations avec Paris sont d’ailleurs antérieures à son élection, le 18 juillet. En juin, Abderrahmane Dahmane, un ancien chargé de mission à l’Élysée, s’était rendu à Nouakchott pour le rencontrer, en compagnie du député Patrick Balkany, un ami intime de Sarkozy, et du lobbyiste franco-tunisien Lyes Ben Chedli. Depuis qu’il a débarqué en Mauritanie en octobre 2008, ce dernier, par ailleurs conseiller du magnat de l’acier Lakshmi Mittal, ne ménage pas ses efforts pour qu’« Aziz » soit enfin reçu à Paris. C’est ainsi grâce à son carnet d’adresses qu’au mois de juin le trio a pu se rendre en Mauritanie à bord d’un appareil appartenant à… la république du Kazakhstan. Pourtant, selon une source proche de l’Élysée, Ben Chedli ne serait pour rien dans la future rencontre Aziz-Sarkozy.
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