Qui fait quoi ?
Où va l’Afrique centrale ?
Le sommet des chefs d’Etat de N’Djamena, le 25 avril 2007, a donné lieu à un vaste changement de casting au sein des institutions sous-régionales. La répartition des fonctions suivant les nationalités, fixée par le consensus de Fort-Lamy, a été toutefois maintenue. Ainsi, l’ex-ministre des Finances du Cameroun, Antoine Ntsimi, est devenu le nouveau secrétaire exécutif de la Communauté puis le président de la Commission de la Cemac, dont le siège est à Bangui. Ancien secrétaire général adjoint de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (organisation regroupant outre les pays de la Cemac, l’Angola, la RD Congo, le Rwanda, le Burundi et Sao Tomé e Principe), il dispose d’une solide expérience des chantiers d’intégration.
Le Congolais Jean Antchouin, élu premier président de la Cour de justice de la Cemac, a été installé à N’Djamena, et l’équato-Guinéen Rafael Ntoung Nsoe a été confirmé comme secrétaire général adjoint de la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac), dirigée par le Tchadien Mahamat Mustapha. Pas de changement à la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), qui reste dirigée par le Centrafricain Anicet Georges Dologuélé. En revanche, le Gabonais Philibert Andzembé a succédé à son compatriote Jean-Félix Mamalepot, qui était en poste depuis 1990. Le nouveau gouverneur est un homme du sérail puisqu’il a été le directeur national de la Banque centrale du Gabon à partir de 2000.
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