Wikileaks : la face cachée d’Aliko Dangote
Les câbles des services américains éclairent le parcours du plus riche homme d’affaires africain.
Les câbles des services américains se sont intéressés au parcours du plus riche homme d’affaires africain. Dans un portrait datant du 7 mars 2005, ils indiquent que, pour débuter dans l’import-export, le tycoon nigérian aurait reçu, à la fin des années 1970, alors qu’il avait à peine 22 ans, un prêt de 500 000 dollars de son oncle, le très influent commerçant haoussa Sanusi Dantata. Bien plus que les 3 000 dollars mentionnés par Business Week.
Américano-compatibilité
Lire aussi :
Fortunes africaines : les milliardaires restent discrets
Aliko Dangote toujours en tête des milliardaires africains
Dans son rapport de 1994 « sur les personnalités influentes », le consul général américain à Kaduna souligne par ailleurs « l’américano-compatibilité » des trois frères Dangote : Aliko, Sani et Bello. Leur monogamie et leur attitude amicale envers les Américains y sont louées. On y apprend qu’à l’époque, Aliko emmenait sa famille chaque été aux États-Unis et disposait d’une résidence à Atlanta. D’autres câbles, du début des années 2000, se montrent plus critiques.
Politique
Dans un rapport de 2004, les Américains évaluent la contribution de Dangote à la campagne présidentielle d’Olusegun Obasanjo l’année précédente à « 20 à 50 millions de dollars ». Ils estiment alors que le milliardaire utilise ses relations avec le pouvoir pour faire obstacle à la libéralisation du marché des denrées alimentaires, qu’il domine.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- AES : pendant que Goïta rêve d’un passeport commun, Emptech lorgne le marché malien
- Pourquoi Adama Ouattara a-t-il été écarté de la direction générale d’AFG Bank Côte...
- Turhan Mildon (Miller) : « Depuis trois ans que je suis en RDC, je n’ai pas sorti ...
- Cacao : flambée des prix chez le deuxième producteur mondial
- Pourquoi Moulay Hafid Elalamy n’a toujours pas le feu vert pour acheter Société gé...