Vingt années d’existence

Publié le 27 juillet 2008 Lecture : 2 minutes.

1988 Le PSD devient le RCD. De nouveaux partis sont légalisés (le Parti démocratique progressiste, PDP ; le Parti social libéral, PSL ; et l’Union démocratique unioniste, UDU) ; une plus grande tolérance à l’égard des islamistes est également instituée. Leur parti (non reconnu) change de nom pour se conformer à la loi interdisant l’utilisation de l’islam à des fins partisanes : le Mouvement de la tendance islamiste (MTI) devient Ennahdha (« Renaissance »).

1989 Zine el-Abidine Ben Ali est élu pour un premier mandat de cinq ans, selon les termes de la nouvelle révision constitutionnelle (qui abolit la présidence à vie et limite le nombre de mandats à un maximum de trois). Les partisans d’Ennahdha sont autorisés à se présenter aux législatives sur une liste d’« indépendants », mais ils n’obtiennent aucun siège. Depuis, ils ont été exclus de la scène politique. Leurs leaders sont partis à l’étranger, d’où ils animent leur opposition au régime.
1994 Des élus de l’opposition font, pour la première fois, leur entrée à l’Assemblée nationale (grâce à un système exceptionnel de quota).

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1999 Première élection présidentielle pluraliste. Ben Ali l’emporte aisément pour un troisième et, théoriquement, dernier mandat.

2000 Décès de Habib Bourguiba.

2001 Campagne pour le maintien de Ben Ali au pouvoir.

2002 Révision de la Constitution par référendum. La limitation du nombre de mandats présidentiels est supprimée, mais une limite d’âge – 75 ans – est fixée pour exercer la fonction ; légalisation d’un nouveau parti de l’opposition, le Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL).

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2004 Ben Ali est élu pour un quatrième mandat, avec 94,49 % des suffrages exprimés, face à trois rivaux. Avec 87,59 % des voix, le RCD obtient, à l’Assemblée nationale, la totalité des sièges attribués aux circonscriptions (152). Grâce à l’introduction d’un quota de 20 % des sièges réservés à l’opposition, cinq partis qui en sont issus se voient, eux, attribuer 37 sièges correspondant au score qu’ils ont réalisé au niveau national.

2006 Autorisation d’un neuvième parti politique, le Parti des verts pour le progrès (PVP).

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2007 Lancement de la campagne en faveur de la candidature de Ben Ali à la présidentielle de 2009.

2008 Ben Ali y répond positivement.

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