Algérie : non, Chakib Khelil n’est pas américain

Son mandat d’arrêt international a été levé pour vice de procédures, donc Chakib Khelil, l’ancien ministre algérien de l’Énergie, continue de couler des jours tranquilles aux États-Unis, en attendant l’ouverture du procès sur l’affaire de corruption de la Sonatrach. En revanche, il n’a pas la nationalité américaine.

Chakib Khelil n’a qu’une Green Card et peut être extradé. © FAYEZ NURELDINE / AFP

Chakib Khelil n’a qu’une Green Card et peut être extradé. © FAYEZ NURELDINE / AFP

Publié le 4 mars 2015 Lecture : 1 minute.

Au mois de janvier à Washington, plusieurs responsables du département d’État ont confié à l’homme d’affaires et militant politique Rachid Nekkaz que Chakib Khelil, l’ancien ministre algérien de l’Énergie, dont le nom est évoqué dans diverses enquêtes de corruption en Algérie et en Italie, ne possède pas la nationalité américaine.

"Le fait m’a ensuite été confirmé à l’ambassade des États-Unis à Alger, commente Nekkaz. Khelil est simplement détenteur d’une Green Card (carte de résidence) qui lui permet de circuler librement dans le pays. Tant que la justice américaine n’a rien à lui reprocher, rien n’empêche son extradition, à condition que les magistrats algériens en fassent la demande."

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Chakib Khelil séjourne sur le sol américain entre le Maryland, New York et Washington, en attendant l’ouverture, le 15 mars à Alger, du procès sur l’affaire de corruption et de malversations présumées dite Sonatrach 1.

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