Tunisie : Imed Trabelsi le repenti
Faute avouée est à demi pardonnée. C’est à peu près le message que l’État tunisien tente de faire passer aux caciques du régime de Ben Ali dans l’espoir de favoriser la réconciliation nationale.
Le premier à l’avoir entendu se nomme Imed Trabelsi. Incarcéré depuis janvier 2011 pour diverses malversations et actes de corruption, le beau-frère du président déchu ne cache pas en privé qu’il est prêt à assumer ses fautes et à fournir à la justice toutes les informations utiles concernant le système de corruption mis en place à l’époque.
Reste qu’il n’existe pas à ce jour de procédure judiciaire appropriée à un tel acte de contrition.
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Une plume pour BCE
Le cabinet du président Béji Caïd Essebsi s’enrichit d’une nouvelle recrue. Hassan Arfaoui, 54 ans, sera en effet nommé prochainement conseiller chargé des affaires culturelles.
Un intitulé qui ne révèle qu’en partie ses futures attributions, puisqu’il pourrait, dit-on, être sollicité dans d’autres domaines : la communication, voire la rédaction de discours (il l’a déjà fait dans le passé pour BCE).
Originaire du Nord-Ouest, région sous-représentée dans le gouvernement Essid, il a enseigné à l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec), près de Paris, puis à l’université de Jussieu avant de diriger la revue de l’Institut du monde arabe (IMA) consacrée à la recherche scientifique. De retour en Tunisie, il a assumé différentes fonctions journalistiques. Dernière en date : la rédaction en chef de l’hebdomadaire Réalité.
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