Emploi : un think tank au chevet de l’Afrique du Nord

Afin de mettre en lumière les initiatives susceptibles d’être rapidement mises en oeuvre, la Banque africaine de développement et le Fonds social égyptien pour le développement organisent aujourd’hui au Caire une réunion sur le thème de l’emploi des jeunes.

En Afrique du Nord, le chômage représente un fléau préoccupant, plus du quart des jeunes étant touchés dans la région selon, l’OIT. © AFP

En Afrique du Nord, le chômage représente un fléau préoccupant, plus du quart des jeunes étant touchés dans la région selon, l’OIT. © AFP

Publié le 5 décembre 2012 Lecture : 2 minutes.

Vaste problème que vont aborder/dont vont débattre aujourd’hui (5 décembre) dans la capitale égyptienne les représentants de la Banque africaine de développement (BAD) et du Fonds social égyptien pour le développement (FSD), entourés de responsables d’organismes de recherche, d’experts dans l’emploi des jeunes, du gouverneur de la Banque centrale d’Égypte, réunis sous la houlette du Premier ministre égyptien Kandil Hisham. Car en Afrique du Nord, le chômage représente un fléau particulièrement préoccupant, plus du quart des jeunes étant touchés dans la région, selon l’Organisation internationale du travail (OIT). Et l’Égypte ne fait pas exception à la règle.

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Au programme de cette journée : une analyse des programmes visant à améliorer la situation des jeunes en quête de travail et un débat sur le rôle du secteur privé dans la création d’emplois sont prévus après la séance d’ouverture qui sera faite par le Premier ministre Hisham Kandil. « Nous savons que les jeunes Égyptiens se battent pour améliorer leurs compétences afin d’accéder à des carrières enrichissantes, c’est la raison pour laquelle nous faisons de cette question une priorité stratégique pour la Banque », souligne le représentant de la BAD pour l’Égypte, Sibry Tapsoba.

Partenariats public-privé

Pour la FSD, cette réunion est aussi l’occasion de mieux faire connaître ses priorités. « Nous consacrons des ressources à la résolution de problèmes tels que la création d’emplois et la réduction de la pauvreté », précise son directeur général, Ghada Waly, avant de préciser que la prochaine étape pour le Fonds consistera à « cibler directement les jeunes en capitalisant sur l’expérience d’autres pays et celle des experts intervenant dans le domaine ». Cet échange sera également l‘occasion pour la BAD de présenter en fin de journée son rapport-phare 2012, « Perspectives économiques en Afrique », qui met cette année l’accent sur l’emploi des jeunes. Elle envisage également d’investir dans l’enseignement supérieur et la formation professionnelle, notamment dans les domaines des sciences et techniques, et d’agir comme médiateur pour faciliter les partenariats public-privé. À suivre.

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