Le métro d’Alger transporte plus de un million de passagers par mois
En service depuis un an, la première ligne du métro d’Alger est déjà très fréquentée. En attendant la prochaine extension, en 2014.
Urbanisme : des villes et des hommes
Inauguré le 31 octobre 2011, le métro d’Alger transporte aujourd’hui plus de 1 million de personnes par mois. « C’est loin de nos objectifs, assure Aomar Hadbi, PDG de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), mais cela représente tout de même une fréquentation quotidienne de 40 000 usagers. » Un chiffre tout à fait respectable quand on sait qu’une seule portion de ligne, de 9,5 km, est exploitée commercialement. En attendant trois extensions en cours de réalisation, qui devraient amener le réseau à 17 km d’ici à 2016, pour relier le centre-ville (Grande Poste et place des Martyrs) aux quartiers est de Bab-Ezzouar et El-Harrach.
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Les travaux de génie civil allant de Hai el-Badr (terminus actuel de la ligne 1) à El-Harrach, sur 4 km pour quatre stations, sont achevés, notamment le pont aérien surplombant l’autoroute au niveau de l’oued Ouchayeh, à Bachdjerah, ainsi que le tunnel sous l’oued El-Harrach. Réalisés par le consortium algéro-allemand Cosider-Dywidag, ces travaux particulièrement complexes ont pu être menés à bien dans les délais. L’exploitation commerciale est prévue pour le dernier trimestre de 2014. Plus court et comprenant deux stations seulement, le prolongement entre la Grande Poste et la place des Martyrs a subi un grand retard du fait de la découverte de vestiges archéologiques au pied de la Casbah d’Alger. EMA a dû différer la mise en service de cette ligne – initialement prévue en 2014 – à avril 2016.
La découverte de vestiges archéologiques au pied de la Casbah a retardé les travaux.
Attractivité
Les réponses aux appels d’offres lancés en février 2012 pour développer la ligne 1 vers les quartiers ouest (sur 14 km et 14 stations) sont en cours d’évaluation. Par ailleurs, la mise en place d’espaces commerciaux dans les stations « pour améliorer l’attractivité de ce moyen de transport », selon Aomar Hadbi, est en phase de finalisation. En outre, des pourparlers ont été engagés avec les trois opérateurs de téléphonie mobile du marché pour offrir l’accès à ce service aux usagers. L’introduction d’espaces publicitaires fait également l’objet de négociations.
Doté du deuxième métro souterrain sur le continent après Le Caire, Alger – qui dispose déjà d’un tramway – n’a pas encore achevé sa première ligne que l’État ambitionne déjà de doter Oran, deuxième ville du pays, d’un atout similaire. Sur 17 km, la ligne devrait compter 20 stations couvrant la ville d’est en ouest.
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