Algérie : un futur hub biopharmaceutique ?
Le gouvernement algérien veut faire du pays un pôle d’excellence pharmaceutique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
L’Algérie veut devenir un pôle régional en matière de biomédicaments (produits issus du vivant) à l’horizon 2020, dans la ville nouvelle de Sidi Abdallah (banlieue d’Alger). L’objectif du gouvernement est de bâtir un pôle d’excellence pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord dans la recherche et la production pharmaceutique et biopharmaceutique, à l’instar des autres pôles régionaux que sont Singapour et l’Irlande.
Protocole d’accord
Plusieurs atouts plaident en faveur de l’Algérie : son positionnement géographique, ses faibles coûts de main-d’oeuvre, son système généreux de sécurité sociale… Un protocole d’accord a d’ores et déjà été signé avec quatorze grands laboratoires internationaux (dont Pfizer, Merck, Abbott, Eli Lilly, MSD, Johnson & Johnson, Novartis, Roche, Bayer et GSK), et un haut comité algéro-américain de pilotage et de suivi du projet a été installé à Alger mi-2011.
Lire aussi :
Mohand Sidi Saïd, un Kabyle à New York
Alger veut doper son industrie pharmaceutique
Julphar soigne ses ambitions algériennes
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- Maroc : Othman Benjelloun bloque deux nouvelles approches sur Bank of Africa
- La recette gagnante des boulangeries Paul en Afrique
- La Côte d’Ivoire fixe le prix du cacao à un niveau record
- L’entourage de Jean Kacou Diagou, fondateur de NSIA : famille, étoiles montantes e...
- Après l’Afrique, le tunisien SAH-Lilas à la conquête de l’Europe