Algérie – UE : le démantèlement tarifaire repoussé à 2020

Le démantèlement tarifaire entre l’Algérie et l’Union européenne, prévu en 2017, a été reporté à 2020 après deux ans de négociations.

Un pétrolier est chargé sur le port de la Béjaïa. Alors que l’Algérie ne fait toujours pas partie de l’OMC, ses exportations sont constituées à 98 % d’hydrocarbures bruts et semi-bruts. © Fayez Nureldine/AFP

Un pétrolier est chargé sur le port de la Béjaïa. Alors que l’Algérie ne fait toujours pas partie de l’OMC, ses exportations sont constituées à 98 % d’hydrocarbures bruts et semi-bruts. © Fayez Nureldine/AFP

Publié le 27 août 2012 Lecture : 1 minute.

Après plus de deux années de consultations, l’Algérie et l’Union européenne (UE) viennent de parvenir à un accord sur une révision du calendrier du démantèlement tarifaire de l’Accord d’association signé en 2005. Ce dernier visait à instaurer graduellement une zone de libre-échange entre l’Algérie et l’Union européen d’ici 2017. Le nouvel accord prendra effet à partir du 1er septembre 2012 et prévoit un report jusqu’en 2020 de la levée des barrières tarifaires pour une large gamme de produits industriels importés par l’Algérie, sans toutefois préciser lesquels.

Le temps de s’adapter

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Pour l’Algérie, il s’agit non seulement de donner un peu plus de temps à certaines industries, considérées comme fragiles, de se préparer à la concurrence imposée par la création de la zone de libre-échange algéro-européenne, mais aussi de préparer le gouvernement à la baisse des droits de douane perçus. Certains experts estiment que l’Algérie souffre d’un manque à gagner annuel de quelque 2,5 milliards de dollars depuis l’entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’UE en 2005.

De 2005 à 2011, les pays de l’UE ont exporté vers l’Algérie près de 100 milliards de dollars de biens et services alors que les exportations algériennes, hors hydrocarbures, vers le marché européen n’ont pas totalisé 5 milliards de dollars sur la même période, selon les chiffres fournis par le ministère des Affaires étrangères. Alors que l’Algérie ne fait toujours pas partie de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ses exportations sont constituées à 98 % d’hydrocarbures bruts et semi-bruts.

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