Maroc : la Samir reste dans le rouge au premier semestre

L’unique raffineur marocain a perdu 223 millions de dollars au premier semestre. Un conseil d’administration doit se tenir vendredi 11 septembre pour dénouer la crise.

À Mohammedia (Casablanca-Settat), la Samir, seule raffinerie du royaume, est à l’arrêt depuis 2015. © Samir

À Mohammedia (Casablanca-Settat), la Samir, seule raffinerie du royaume, est à l’arrêt depuis 2015. © Samir

Publié le 10 septembre 2015 Lecture : 1 minute.

Les difficultés financières de la Samir se poursuivent. Le groupe spécialisé dans le raffinage de produits pétroliers a enregistré une perte de 2,17 milliards de dirhams (223 millions de dollars) sur les six premiers mois de l’année, selon un communiqué de presse publié par la Samir ce jeudi 10 septembre et repris par l’agence Reuters. Cette mauvaise performance est due principalement aux opérations de maintenance effectuées en janvier et en février, avance le groupe.

Augmentation de capital

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Après une année 2014 catastrophique, le groupe a continué de s’enfoncer dans la crise, avec notamment une dette bancaire et obligataire supérieure à 20 milliards de dirhams (près de 2 milliards d’euros). Dans ce contexte, les autorités marocaines ont été contraintes de se saisir du dossier, mais pour l’heure, aucune solution n’a encore été trouvée avec le principal actionnaire, le milliardaire Saoudien Mohamed Al Amoudi.

Un conseil d’administration de la Samir s’est tenu mardi 8 septembre, sans pour autant déboucher sur un plan de sauvetage. Une nouveau conseil doit se dérouler vendredi 11 septembre pour dénouer cette situation critique. Une augmentation de capital de plusieurs milliards de dirhams pourrait être décidée. La seule issue pour éviter au groupe la faillite, alors qu’il compte 1200 emplois directs.

Enfin, dans un avis publié en début de semaine par le Conseil déontologique des valeurs mobilières, le titre Samir reste suspendu à la Bourse de Casablanca.

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