Afrique du Sud : la justice examine la demande de libération d’Oscar Pistorius

Une commission sud-africaine doit examiner lundi la demande de libération anticipée de l’ancien champion paralympique Oscar Pistorius.

Le champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius lors de son procès, le 21 octobre 2014 au tribunal de Pretoria. © Themba Hadebe/AFP

Le champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius lors de son procès, le 21 octobre 2014 au tribunal de Pretoria. © Themba Hadebe/AFP

Publié le 5 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

Cette demande de libération devait être examinée le 18 septembre, mais la Commission sud-africaine des libérations anticipées n’avait finalement pas traité le dossier d’Oscar Pistorius, faute de temps.

Si la commission en charge de ces requêtes, qui se réunit lundi 5 octobre, devait accéder à la demande l’ancien champion, il serait assigné à résidence et la commission devrait fixer une nouvelle date de sortie de prison pour l’athlète. En revanche, si elle suit l’avis du ministre de la Justice, Pistorius devrait rester en prison jusqu’à nouvel ordre.

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Oscar Pistorius a été condamné à cinq ans de prison le 21 octobre 2014, et immédiatement incarcéré, pour homicide involontaire sur sa petite amie Reeva Steenkamp, abattue chez lui le jour de la saint Valentin 2013.

La porte-parole de la famille Pistorius Anneliese Burgess a confirmé à l’AFP la tenue de cette audience lundi, tout en précisant que la commission ne se réunirait pas cette fois à Durban, mais dans la province de Gauteng qui abrite les villes de Pretoria et Johannesburg. C’est dans cette province que Reeva Steenkamp a été tuée.

Procès en appel le 3 novembre

Les textes sud-africains autorisent sa remise en liberté surveillée pour bon comportement au bout d’un sixième de la peine, le temps minimum incompressible. En juin, la commission des libérations anticipées avait donc décidé de libérer Pistorius le 21 août. Mais à la surprise générale, le ministère sud-africain de la Justice avait suspendu à la dernière minute cette décision, qualifiée de « hâtive », « prématurée », reposant sur une mauvaise interprétation de la loi et demandé son réexamen.

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La saga judiciaire est de toute façon loin d’être terminée, le parquet ayant fait appel de la condamnation de Pistorius estimant qu’il aurait dû être condamné pour « meurtre » et non pour « homicide involontaire ».

Le procès se tiendra le 3 novembre devant la Cour suprême d’appel, qui peut modifier le verdict et condamner éventuellement Pistorius à une peine plus lourde ou décider de renvoyer le procès en première instance.

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