Nigeria : Sambo Dasuki, ex-conseiller à la sécurité nationale, accusé de blanchiment d’argent

L’ex-conseiller à la sécurité nationale du Nigeria sous la présidence de Goodluck Jonathan, Sambo Dasuki, a été accusé lundi de blanchiment d’argent par la justice.

L’ex-conseiller à la sécurité nationale du Nigeria sous la présidence de Goodluck Jonathan, Sambo Dasuki, lors de son procès à Abuja le 1er septembre 2015. © AFP

L’ex-conseiller à la sécurité nationale du Nigeria sous la présidence de Goodluck Jonathan, Sambo Dasuki, lors de son procès à Abuja le 1er septembre 2015. © AFP

Publié le 28 octobre 2015 Lecture : 1 minute.

Sambo Dasuki est déjà poursuivi pour possession illégale d’armes à feu. Devant le tribunal en septembre, il avait plaidé non coupable de ce premier chef d’accusation et avait été placé en liberté sous caution.

Les services de sécurité assurent notamment avoir découvert de nombreuses armes lors de perquisitions simultanées effectuées fin juillet dans trois des propriétés de Dasuki, un des hommes-clés de l’ancien régime de Goodluck Jonathan, sous lequel il a servi comme conseiller à la sécurité de juin 2012 jusqu’à son limogeage mi-juillet 2015 par le nouveau président Mohammadu Buhari.

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« Persécution politique » ?

À la reprise de l’audience lundi, les procureurs ont ajouté un nouveau chef d’accusation pour blanchiment d’argent. Les enquêteurs affirment avoir découvert quelque 210 000 dollars (191 000 euros) et 42,6 millions de naira (194 000 euros) au cours de leurs perquisitions dans ses propriétés, sans fournir davantage de précision. Là encore, l’ex-conseiller à la sécurité nationale a plaidé non coupable, rapporte l’agence de presse américaine Associated Press. L’audience a été ajournée jusqu’à mercredi.

Depuis son arrivée au pouvoir, Mohammadu Buhari a lancé une vaste campagne pour lutter contre la corruption, dont des enquêtes concernant les achats destinés à l’armée. Un contexte qui n’empêche pourtant pas le quotidien nigérian The Guardian d’affirmer que Sambo Dasuki est « victime de persécution politique ».  Des insinuations contestées par l’un des porte-paroles du président Buhari, Garba Shehu.

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