Crash en Égypte : pour al-Sissi, la revendication de l’État islamique, c’est de la « propagande »

Dans un entretien publié sur le site de la BBC, Abdel Fattah al-Sissi a dénoncé mardi la « propagande » de l’État islamique qui chercherait, selon le président égyptien, à « nuire à la stabilité et la sécurité de l’Égypte ainsi qu’à son image ».

Abdel Fattah al-Sissi, le président égyptien, le 3 juin 2015 à Berlin. © Odd Andersen/AP/SIPA

Abdel Fattah al-Sissi, le président égyptien, le 3 juin 2015 à Berlin. © Odd Andersen/AP/SIPA

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Publié le 3 novembre 2015 Lecture : 1 minute.

Quelle est la cause du crash, le 31 octobre, de l’Airbus A321-200 du vol 9268 de Metrojet dans le Sinaï ? « Facteurs extérieurs », selon la compagnie aérienne russe, propriétaire de l’avion, accident, « représailles » de la branche égyptienne de l’État islamique. Une dernière hypothèse rejetée par Moscou et par Washington qui sans l’exclure complètement – a estimé lundi « improbable que Daesh ait les moyens d’abattre un avion commercial en vol« .

Alors que l’enquête commence à peine, chacun y va déjà de son commentaire. Le 3 novembre, c’est au tour d’Abdel Fattah al-Sissi, de livrer le sien.

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La situation dans le Sinaï est « sous contrôle », selon al-Sissi

Dans un entretien accordé à la BBC et dont les extraits ont été mis en ligne sur le site internet de la chaîne britannique, le président égyptien a qualifié de « propagande » la revendication du groupe État islamique d’être l’auteur du crash.

« C’est une manière de nuire à la stabilité et la sécurité de l’Égypte ainsi qu’à son image », a dénoncé Abdel Fattah al-Sissi, rassurant que « l’avion était à 35 000 pieds [10 668 m] » et que « la situation dans le Sinaï, en particulier dans cette zone limitée, est totalement sous notre contrôle ».

Mais le président égyptien a également prévenu que l’enquête en cours pour déterminer les causes du crash « prendra du temps », rappelant « le vol de la Pan American qui s’est écrasé en Europe [à Lockerbie en 1988] qui a pris des années avant de trouver la vérité ».

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« Nous ne pouvons pas simplement tirer des conclusions hâtives », a conclu Abdel Fattah al-Sissi. Les familles des victimes sont prévenues.

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