Logement : en finir avec la construction sauvage

L’état ivoirien souhaite lutter efficacement contre la construction sauvage. Et en profite pour cadrer le secteur. Huit cents hectares (8 km2) de zones précaires vont disparaître à Abidjan. « On ne veut plus de villes et de quartiers qui poussent comme de petits champignons »

Publié le 29 novembre 2011 Lecture : 1 minute.

, a expliqué, en septembre, Mamadou Sanogo, le ministre de la Construction, de l’Assainissement et de l’Urbanisme en annonçant cette décision. Dans toutes les grandes villes ivoiriennes, les pouvoirs publics ont commencé à raser les habitations ne respectant pas les normes de construction. Sans oublier les installations informelles de commerçants. À la manœuvre, le ministre Sanogo et son homologue chargée de la Salubrité urbaine, Anne Désirée Ouloto, surnommée « Maman Bulldozer » pour ses actions spectaculaires de « déguerpissement », notamment celui des commerces, restaurants et night-clubs de la rue Princesse, à Abidjan.

Objectif : faire respecter les normes en matière d’urbanisme et d’aménagement, un secteur à même de favoriser la création de 100 000 emplois, selon Mamadou Sanogo. Le gouvernement prévoit aussi d’ouvrir des guichets uniques dans les grandes villes du pays et de mettre en place un site internet afin que les sociétés immobilières et d’aménagement suivent en direct les étapes d’avancement de leur dossier. Pour obtenir leurs agréments, elles devront dorénavant employer un géomètre, un urbaniste et un ingénieur en assainissement. 

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