Ghana : le président John Dramani Mahama accusé de corruption par l’opposition

Le président du Ghana John Dramani Mahama, candidat à sa réélection à la présidentielle de novembre, a rejeté le 22 juin les accusations de corruption venant de l’opposition, dont certains membres menacent de lancer une procédure de destitution.

Le président du Ghana John Dramani Mahama, le 29 novembre 2015, à Malte. © AFP

Le président du Ghana John Dramani Mahama, le 29 novembre 2015, à Malte. © AFP

Publié le 23 juin 2016 Lecture : 1 minute.

« Je suis le président de ce pays. Si vous pensez que j’ai succombé à la corruption, la Constitution vous donne les moyens de faire ce que vous voulez faire », a déclaré le chef de l’État le 22 juin, mettant au défi ses adversaires de le contester sur le terrain de la loi.

« Mais si vous lancez des rumeurs et accusations sans fondement, cela ne vous permettra pas de remporter la présidence. Le peuple ghanéen est capable de jugement et je suis persuadé que le 7 novembre il fera connaître sa décision », a-t-il dit.

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Un véhicule tout-terrain en échange de contrats

Le président Mahama est accusé d’avoir reçu un véhicule tout terrain d’un entrepreneur du Burkina Faso, en échange de l’attribution de contrats pour la construction d’une route et d’un mur autour de l’ambassade du Ghana à Ouagadougou, selon le principal parti d’opposition, le Nouveau parti patriotique (NPP).

Les autorités ont confirmé avoir reçu la voiture qui d’ailleurs a été ajoutée au parc automobile officiel. Mais, le gouvernement ghanéen affirme qu’il s’agit d’un simple cadeau et nie tout conflit d’intérêt.

Des membres de l’opposition parlementaire ont menacé de lancer une procédure de destitution contre le président Mahama qui doit affronter le dirigeant du NPP, Nana Akufo-Addo, à la présidentielle de novembre.

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