En Afrique du Sud, la croissance ne devrait pas dépasser les 0,2% cette année

Malgré un rebond au deuxième trimestre, la croissance annuelle de la première économie africaine a fortement baissé depuis.

Vue de la mine de cuivre Frontier à Sakania (Sud-Est de la RDC), propriété du luxembourgeois Eurasian Ressources Group, le 3 mars 2015. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

Vue de la mine de cuivre Frontier à Sakania (Sud-Est de la RDC), propriété du luxembourgeois Eurasian Ressources Group, le 3 mars 2015. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

Publié le 7 décembre 2016 Lecture : 1 minute.

La croissance s’est ralentie significativement en Afrique du Sud au cours du quatrième trimestre 2016, rapporte le Financial Times. La contraction de l’activité dans des secteurs clés de la première économie du continent africain, comme l’agriculture, devraient conduire à une croissance annuelle encore plus faible que prévue.

À l’année, la croissance tombe en effet à 0,2% si on se réfère aux trois derniers mois depuis septembre. Un peu en dessous donc des 0,6% de croissance prédits en moyenne par les économistes, dont certains prévoyaient une croissance nulle. Cette annonce intervient moins d’une semaine après que l’agence de notation américaine Standard and Poor’s a dégradé la note de la dette souveraine du pays à BBB-, juste au-dessus du niveau spéculatif.

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Progression du secteur minier

Au quatrième trimestre, la hausse de la production de minerai de fer a permis à la filière minière de croître de 5,1%, une augmentation qui ne fait pas oublier les mauvaises performances agricoles et dans la production d’électricité, estime le FT. Dans le même temps, le taux de chômage a par ailleurs atteint 27,1% de la population active en Afrique du Sud, son plus haut niveau depuis 2003.

En septembre, l’économie sud-africaine avait évité de justesse d’entrer en récession en enregistrant au deuxième trimestre un taux de croissance de +3,5 % après une baisse de -1,2 % au premier trimestre. Il s’agissait de la meilleure croissance trimestrielle enregistrée par le pays depuis le quatrième trimestre 2014. Ce rebond s’expliquait alors déjà par une forte progression du secteur minier (+ 1,8 %), nourrie par l’augmentation de la production de platine dont l’Afrique du Sud est le numéro un mondial.

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