RD Congo – CAN 2017 : « Une énorme solidarité au sein des Léopards »

Jonathan Bolingi est à 22 ans le buteur du TP Mazembe et des Léopards congolais, présentés comme les principaux outsiders de la CAN 2017. Le fils du gardien Mpangi Merikani explique pourquoi la RDC a toutes ses chances dans la compétition.

Match de préparation entre les Léopards de RD Congo et l’AS Vita Club, le 8 octobre 2014. © Gwenn Dubourthoumieu pour J.A.

Match de préparation entre les Léopards de RD Congo et l’AS Vita Club, le 8 octobre 2014. © Gwenn Dubourthoumieu pour J.A.

Alexis Billebault

Publié le 10 janvier 2017 Lecture : 2 minutes.

Son père, qui a partagé sa carrière entre la RDC et l’Afrique du Sud, a atteint deux fois les quarts de finale de la CAN avec les Léopards, en 1992 et 1996. Le fiston, né à Kinshasa en 1994, espère faire au moins aussi bien que la figure paternelle, aujourd’hui en charge de l’entraînement des gardiens du DC Motema Pembe.

« En 2015, nous avions terminé troisième, un peu contre toute attente. Je n’avais pas participé à cette CAN, mais le coach Florent Ibenge m’avait fait jouer en qualifications. Depuis deux ans, l’équipe n’a cessé de progresser. Le sélectionneur a gardé une ossature tout en appelant de nouveaux joueurs. Le mélange entre ceux qui jouent en RDC et ceux qui évoluent en Europe, où certains sont nés, fonctionne très bien. Certains ne parlent pas très bien le lingala, le swahili ou le français, mais nous arrivons malgré tout à nous comprendre », explique l’attaquant polyglotte.

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« Florent Ibenge a fait progresser la sélection »

La RD Congo, lauréate du classement Jeune Afrique des sélections nationales en 2016, surfe depuis deux ans sur cette troisième place obtenue en Guinée équatoriale. Elle a remporté le CHAN 2016 avec les locaux avant de se qualifier aisément pour la CAN gabonaise et de laisser envisager en 2018 un retour sur la scène mondiale grâce à un excellent début de campagne éliminatoires (deux victoires).

« Nous avons un bon groupe, un coach expérimenté, exigeant, qui communique beaucoup avec nous, et qui a l’avantage de bien connaître et le football congolais et le football européen. Il a fait progresser la sélection. On se doit d’avoir de l’ambition, car la RDC est un grand pays. Et nos résultats sont bons. Nous sommes confiants, conscients de nos qualités, mais aussi de celles de nos adversaires, car au premier tour, ce sera compliqué, et nous le savons. »

Groupe C : un premier tour qui s’annonce brûlant

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Celui qui espère poursuivre sa carrière en Europe, où quelques clubs belges suivent avec intérêt l’évolution de son parcours, est parfaitement renseigné sur le profil des trois sélections auxquelles la RDC se frottera lors d’un premier tour qui s’annonce brûlant.

« Il y a la Côte d’Ivoire, le champion d’Afrique en titre, qui est le favori de cette CAN, le Maroc, qui est très bon techniquement, et le Togo, dont on parle moins mais qui va poser des problèmes à tout le monde… Ce premier tour se jouera à des détails. Il faudra être très fort mentalement. La RDC a un vrai esprit d’équipe. Il y a une énorme solidarité au sein du groupe. »

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Le forfait sur blessure du très influent Yannick Bolasie (Everton FC) a cependant secoué la maison Léopards. « C’est une mauvaise nouvelle, car c’est un joueur très important. Mais nous avons un effectif de qualité pour pouvoir faire une bonne CAN », conclut, Bolingi.

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