Patrice Talon en visite à Abidjan assure qu’il sera à Banjul le 19 janvier avec Alassane Ouattara
Le président béninois, en visite ce mercredi en Côte d’Ivoire, a déclaré qu’il serait à Banjul le 19 janvier, aux côtés de son homologue ivoirien. À cette date doit s’achever le mandat du Gambien Yahya Jammeh, président sortant qui conteste la victoire d’Adama Barrow à la présidentielle du 1er décembre.
![Entretien du président béninois Patrice Talon et son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, le 11 janvier 2017 à Abdijan. © Capture écran / Compte Twitter de la présidence ivoirienne](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/01/12/talon-ouattara.png)
Entretien du président béninois Patrice Talon et son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, le 11 janvier 2017 à Abdijan. © Capture écran / Compte Twitter de la présidence ivoirienne
« Nous [Patrice Talon et Alassane Ouattara] nous sommes félicités des déclarations du président Yahya Jammeh, qui rassurent et qui montrent que nous sommes en train de sortir de la crise. Nous allons partir ensemble à Banjul le 19 et cette frayeur sera derrière nous », a déclaré Patrice Talon, apostrophant son homologue ivoirien, Alassane Ouattara par un « N’est-ce pas M. le Président ? »
« Nous sommes en train de trouver les voies de convergence pour que dans cette petite crise qu’il y a en Gambie […] on trouve une solution », avait-il estimé quelques instants auparavant, lors d’une conférence de presse donnée mercredi 11 janvier, en clôture de sa visite d’État à Abidjan.
#wasexo #team229 #team225: Propos du #prbenin #PatriceTalon à la @Presidenceci au terme de son entretien avec le #prci @adosolutions pic.twitter.com/2GlVLGHYyz
— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) January 11, 2017
Règlement pacifique du contentieux électoral
Le chef de l’État béninois faisait allusion à une déclaration télévisée diffusée dans la nuit de mardi à mercredi, dans laquelle Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, dénonce « des ingérences étrangères sans précédent » dans son pays et appelle à un règlement pacifique du contentieux électoral.
Le président gambien a affirmé qu’il s’en remettait à la Cour suprême − laquelle ne pourra siéger avant mai − pour trancher le contentieux électoral.
Il a par ailleurs annoncé la nomination d’un médiateur pour dialoguer avec l’opposition.
La Cedeao de retour à Banjul
Cette déclaration intervient également avant la venue à Banjul d’une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour tenter de convaincre Yahya Jammeh de céder le pouvoir le 19 janvier, à l’expiration de son mandat.
La visite initialement prévue ce mercredi a été reportée à vendredi 13 janvier.
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