Au Maroc, la police revêt un nouvel uniforme
À partir de ce mercredi, les policiers marocains ont un nouveau costume qui permet de les identifier. Transparence et modernisation, sont les objectifs de ce changement.
![Des policiers marocains à Casablanca le 11 juin 2014. © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/01/12/police-maroc-1.jpg)
Des policiers marocains à Casablanca le 11 juin 2014. © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA
« Une insigne métallique sur le torse indiquant l’identité et le matricule de son porteur » permettra d’identifier chaque policier, selon un communiqué de la Direction générale de la sureté nationale (DGSN, police).
Dirigée par Abdellatif Hammouchi qui pilote également la Direction générale de surveillance du territoire (DGST), la police marocaine fait l’objet d’une réforme interne dont l’objectif est de la rapprocher des citoyens et de faire face aux critiques d’abus de pouvoir, formulées parfois par la société civile ou des organisations de défense des droits de l’Homme.
Des policiers identifiables
Un écusson sur l’épaule des policiers précise la brigade ou l’unité à laquelle appartient le fonctionnaire. Le but : « renforcer la transparence dans le travail des services de la police nationale », précise le communiqué.
Les motards, les unités d’intervention, les brigades urbaines, les agents de la circulation ainsi que la police des frontières auront des uniformes spécifiques, inspirés du même modèle.
Une purge en décembre
Les autorités du pays mettent régulièrement en avant l’efficacité des forces de l’ordre, notamment dans la lutte contre la criminalité.
En décembre, de hauts responsables de la police marocaine ont été démis de leurs fonctions ou traduits en conseil de discipline après de « graves dysfonctionnements » et des « manquements professionnels », avait fait savoir la DGSN sans préciser les faits qui leur étaient reprochés.
Une enquête administrative, diligentée en octobre et novembre, dans les départements informatique et scientifique de la police avaient conclu à « des manquements professionnels ».
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