Terrorisme : le Niger, le Burkina Faso et le Mali créent une force conjointe pour sécuriser leurs frontières communes

Le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont décidé mardi à Niamey de mettre sur pied une force multinationale pour lutter contre l’insécurité dans la zone du Liptako-Gourma, à cheval sur leurs trois frontières et qui menace de devenir un sanctuaire pour les groupes terroristes.

Les présidents Kaboré et Issoufou et le Premier ministre Modibo Keïta, à Niamey le 24 janvier 2017. © Compte Twitter de Roch Marc Christian Kaboré.

Les présidents Kaboré et Issoufou et le Premier ministre Modibo Keïta, à Niamey le 24 janvier 2017. © Compte Twitter de Roch Marc Christian Kaboré.

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Publié le 25 janvier 2017 Lecture : 1 minute.

« Nous avons décidé (…) de la mutualisation de nos moyens de renseignements, de nos capacités (militaires) opérationnelles pour faire face à la situation sécuritaire dans cette zone » du Liptako-Gourma, a déclaré le président nigérien Mahamadou Issoufou.

Celui-ci était l’hôte du sommet de l’Autorité du Liptako-Gourma (ALG), institution créée en 1970, auquel ont assisté Roch Marc Christian Kaboré, président du Burkina Faso et Modibo Keïta, le Premier ministre du Mali.

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« La région du Liptako, jadis havre de paix, est en passe de devenir un sanctuaire de groupes terroristes et de criminels de tous genres », s’alarme encore le communiqué final du sommet. « Malgré les efforts déployés par les États membres, en relation avec la communauté internationale (…) la situation sécuritaire demeure volatile et préoccupante », insiste le texte.

Cette nouvelle entité, elle-même composante de la force conjointe du G5 Sahel décidée en novembre 2015 à N’Djamena, au Tchad, doit être construite à l’image de la Force multinationale mixte créée par le Niger, le Nigeria, le Tchad et le Cameroun contre Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad.

« La Force multinationale mixte a beaucoup affaibli Boko Haram (…), il n’y a pas de raison qu’on ne s’en inspire pas au niveau des trois frontières qui concernent le Burkina Faso, le Mali et le Niger », a conclu Mahamadou Issoufou.

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