La Gambie ne quittera (finalement) pas la Cour pénale internationale
Les nouvelles autorités gambiennes ont saisi l’ONU pour l’informer que leur pays resterait membre de la Cour pénale internationale (CPI). Un retournement de situation amorcé par le nouveau président Adama Barrow.
![Adama Barrow à Dakar le 21 janvier 2017. © AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/02/14/adama-barrow-1.jpg)
Adama Barrow à Dakar le 21 janvier 2017. © AP/SIPA
La décision de l’ex-président Yahya Jammeh, en novembre 2016, de se retirer de cette juridiction internationale ne semble plus qu’un lointain souvenir. Un changement qui n’est pas sans coïncidence avec l’investiture du nouveau président Adama Barrow.
Ce dernier avait promis durant sa campagne pour l’élection présidentielle du 1er décembre d’intégrer à nouveau la CPI.
Promesse tenue
« Le gouvernement gambien a informé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en sa qualité de dépositaire du statut de Rome (instituant la CPI), de sa décision d’interrompre le processus de retrait de cette organisation initiée en novembre 2016 », indique un communiqué du gouvernement gambien lu mardi soir sur la télévision publique.
Le secrétaire général de l’ONU a en outre été « informé que la Gambie se considère comme un État-partie du traité de Rome et continuera à remplir les obligations dues à un nouveau gouvernement engagé dans la promotion des droits humains, la démocratie, la bonne gouvernance et le respect de l’État de droit », indique le communiqué.
Au pouvoir depuis 22 ans et acculé par la pression internationale, Yahya Jammeh a finalement décidé de laisser le pouvoir à Adama Barrow.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »