Cameroun : cacao et coton partent en fumée au port de Douala

Après un départ de flammes dans la nuit du 3 au 4 avril dans l’un des magasins du groupe français de logistique Necotrans, dans l’enceinte portuaire de Douala, les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’ampleur des dégâts.

Vue du port industriel de Douala. © Renaud Van Der Meeren pour les Éditions du Jaguar

Vue du port industriel de Douala. © Renaud Van Der Meeren pour les Éditions du Jaguar

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Publié le 12 avril 2017 Lecture : 1 minute.

« Il faudra encore une à deux semaines pour qu’on éteigne l’incendie. Mais le sinistre est déjà circonscrit », résume Guy Morin. Le directeur général de Necotrans Cameroun se garde pour le moment d’indiquer le montant du préjudice causé par l’incendie qui ravage l’un de ses magasins dans l’enceinte portuaire de Douala, depuis la nuit du 3 au 4 avril.

Le feu serait parti d’un autre bâtiment où est stocké du cacao et se serait répandu au point de ravager la cargaison de coton stocké dans l’entrepôt du logisticien, d’après Aliou Saliou Hamadou, le responsable de communication de la Société de développement du coton (Sodecoton) dont les réserves sont concernées.

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Évaluer les dégâts

Ce dernier reste réservé sur la quantité de coton détruite et le montant des pertes. « Les enquêteurs ainsi que nos assureurs (Saham Assurance, Activa Assurance et Zenith Insurance) sont encore sur le terrain pour évaluer les dégâts », précise-t-il.

Contactés par Jeune Afrique, les acteurs de la filière cacao (l’Office national du cacao et du café, le Conseil interprofessionnel cacao-café, et le Groupement des exportateurs) n’ont semble-t-il pour le moment pas eu vent d’un quelconque sinistre affectant un de leurs membres.

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