Djibouti : réconciliation annoncée entre le pouvoir et l’opposition

Selon le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, son dialogue avec l’opposition devrait bientôt aboutir à la signature d’un accord. Qui signifierait un retour à la situation antérieure aux législatives de 2013.

Ismaïl Guedi Hared, le chef de l’opposition. © Facebook

Ismaïl Guedi Hared, le chef de l’opposition. © Facebook

Publié le 10 septembre 2014 Lecture : 1 minute.

Le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh (IOG), a attendu que le Conseil des ministres du 2 septembre épuise l’ordre du jour pour faire cette annonce au gouvernement : son initiative de relancer le dialogue avec l’opposition "devrait prochainement aboutir à un accord négocié depuis près d’un an avec l’Union pour le salut national [USN, coalition de partis de l’opposition]".

L’entrée en vigueur d’un tel accord, dont la date de signature reste à déterminer, signifierait l’intégration au Parlement des huit députés USN (sur dix) ayant refusé de rejoindre les bancs de l’Assemblée nationale à la suite des élections législatives de février 2013, dont ils contestent les résultats.

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Il s’agit de la troisième tentative de dialogue entre le pouvoir et l’opposition pour mettre fin à cette crise. En février dernier, les deux parties, représentées par Ali Guelleh, chef de cabinet d’IOG, et Aden Abdou, syndicaliste membre de la direction de l’USN, étaient déjà parvenues à un accord, mais un différend de dernière minute avait ruiné les efforts des deux négociateurs.

Depuis, le président s’est lui-même chargé de discuter avec le chef de l’USN, Ismaïl Guedi Hared. Le mariage entre la fille du chef de l’État et l’un des neveux de son rival politique, fin juillet, a probablement facilité les choses.

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