RDC : en visite à Kinshasa, Jacob Zuma exprime son soutien au processus électoral en cours
Le 15 octobre à Kinshasa, le président sud-africain Jacob Zuma a exprimé son « soutien au processus électoral en cours en République démocratique du Congo » après une rencontre avec son homologue congolais Joseph Kabila.
![Le président sud-africain Jacob Zuma lors d’un discours à Johannesburg, en juillet 2017. © Themba Hadebe/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/08/08/sipa_ap22074170_000003-e1502194266500.jpg)
Le président sud-africain Jacob Zuma lors d’un discours à Johannesburg, en juillet 2017. © Themba Hadebe/AP/SIPA
Les présidents congolais et sud-africain, Joseph Kabila et Jacob Zuma, « ont réaffirmé leur détermination à consolider les acquis de la démocratie, de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité en faveur des peuples de la région », selon un communiqué officiel. Cette rencontre intervient avant un sommet des chefs d’État sur la sécurité dans la région des Grands Lacs prévue le 19 octobre à Brazzaville.
President Jacob Zuma and President Joseph Kabila Kabange holding talks during President Zuma's working visit to the DRC as SADC chairperson pic.twitter.com/zZN86847vt
— The Presidency 🇿🇦 (@PresidencyZA) October 15, 2017
Le chef de l’opposition congolaise, Félix Tshisekedi, a qualifié cette semaine de « forfaiture » l’annonce du président de la Commission électorale, Corneille Nangaa, induisant qu’il n’y aurait pas d’élection avant 2019 pour la succession de Joseph Kabila. Ils ont « déclaré la guerre au peuple congolais », selon l’opposant dont la coalition veut une « transition sans Kabila » après le 31 décembre.
Ensemble et déterminés pour l'alternance pacifique en #RDC avant le 31/12/17. Aucune compromission, aucun dialogue. Méchants, méchants... pic.twitter.com/hdzr6g8Ul2
— Félix A. Tshisekedi (@fatshi13) October 3, 2017
Le second mandat de Joseph Kabila a pris fin le 20 décembre 2016. La Constitution ne lui permet pas de se représenter, mais l’autorise à rester au pouvoir jusqu’à l’installation d’un président élu. Un accord pouvoir-opposition signé le 31 décembre 2016 prévoyait des élections au plus tard en décembre 2017, délai qu’il est désormais impossible de tenir.
Les autorités promettent depuis plusieurs semaine la publication d’un calendrier électoral, alors qu’une réunion d’évaluation du processus électoral se tient à Kinshasa jusqu’au 18 octobre.
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