Maroc : l’Université internationale de Rabat se décline à Casa
À la rentrée 2019, la capitale économique marocaine devrait accueillir deux nouveaux campus : l’un en centre-ville, composé d’une Business School et d’une école d’architecture, et l’autre en périphérie, proposant des formations dans les secteurs ferroviaire et naval.
![Le centre d’affaires de Rabat. regroupe des centres d’appel, les sièges de sociétés nationales et internationales ainsi que l’université internationale de Rabat. © Hassan Ouazzani pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/11/17/ja13071012090059.jpg)
Le centre d’affaires de Rabat. regroupe des centres d’appel, les sièges de sociétés nationales et internationales ainsi que l’université internationale de Rabat. © Hassan Ouazzani pour Jeune Afrique
Déjà dotée d’un campus de 27 hectares dans la capitale, l’Université internationale de Rabat s’enrichira à la rentrée 2019 de nouveaux campus à Casablanca.
Les discussions sont en cours avec la wilaya de Casablanca-Settat, pour déterminer les sites d’implantation : « Nous pensons a deux campus, l’un en centre-ville, composé d’une Business School et d’une école d’architectures, l’autre en dehors de la ville », précise Noureddine Mouaddib, président de cette université publique à gestion privée fondée en 2006.
Ce dernier souhaite décliner des formations en phase avec les caractéristiques du bassin d’emploi du Grand Casablanca, englobant notamment des filières en lien avec les secteurs ferroviaire et naval.
Favoriser les double-diplômes
Combinés, ces deux sites de Casablanca pourraient accueillir entre 5 et 6 000 étudiants, alors que le campus de Rabat en compte aujourd’hui 3 400. Et les dirigeants envisagent par la suite des implantations à Marrakech et Tanger : « Nous sommes sollicités par les régions, explique Nourredine Mouaddib. Nous voulons devenir une université africaine de rang mondial, ce qui implique d’atteindre une masse critique, tant en termes d’étudiants que d’enseignants-chercheurs. »
Reconnue par l’État marocain, l’UIR se veut aussi à la pointe de la recherche appliquée, avec une 243 brevets déposés depuis sa création, « ce qui nous place au premier rang des universités africaines », s’enthousiasme Noureddine Mouaddib.
Les antennes casablancaises de l’université appliqueront le même modèle de développement que leur grande sœur rbatie : il s’agira de mobiliser la diaspora et de nouer des partenariats, tant avec des entreprises (comme avec l’Open lab de PSA) qu’avec des universités étrangères. « L’obtention d’un double-diplôme doit concerner toute une cohorte d’étudiants et pas juste les meilleurs, insiste Noureddine Mouaddib. La mobilité des étudiants est aussi parmi les priorités de l’UIR : « Elle joue un rôle dans la formation de nos diplômés, parmi lesquels 30 % sont boursiers et n’auraient pas pu aller à l’étranger, faute de moyens. »
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